Une ville où les jeunes comptent
Chaque jour, environ 5000 étudiants se déplacent dans Ath. C’est un défi de mobilité, une meilleure offre de transports publics et gratuits est indispensable. Nous voulons faire d’Ath une ville accueillante et adaptée pour les jeunes qui sont encore à l’école, pour les jeunes qui sont aux études supérieures, mais aussi pour les jeunes travailleurs qui se lancent dans la vie. La première étape, c’est de les écouter et partir de leurs idées et de leur créativité pour transformer la ville.
Notre vision
Les jeunes athois portent en eux l’avenir de notre ville. Ils façonneront la ville d’Ath de demain avec leur enthousiasme, leurs talents, leurs valeurs. À condition évidemment qu’ils décident de rester dans la commune car de nombreux jeunes la quittent actuellement par manque d’emplois, de logements abordables, etc. Il faut inverser la tendance. Ath doit investir dans ses jeunes et être à leur service.
Ce que nous voulons
Un. Une ville accueillante pour les élèves et étudiants
- Nous organisons du soutien scolaire gratuit toute l’année et particulièrement en période d’examen grâce à la création d’un groupe Redfox dans la Haute École Condorcet
- Nous assurons des repas de bonne qualité et gratuits dans les écoles maternelles, primaires et secondaires. Nous proposons également des fruits. Nous voulons que les étudiants aient une cantine à prix démocratique
- Nous voulons des distributeurs de protections hygiéniques gratuits dans les écoles, à installer en lien avec les ASBL existantes
- Les élèves et étudiants doivent tous également avoir accès à une connexion internet gratuite. Nous créons des lieux disponibles à cet effet en soirée et le week-end
- Nous voulons des kots à prix abordables pour les étudiants, et surtout avoir une plus grande offre pour ceux-ci. Nous établissons une grille contraignante pour limiter les loyers des kots. Nous investissons dans des kots publics
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Ces dernières années, la précarité infantile et étudiante a augmenté. 13% des enfants sont en situation de privation matérielle, c’est-à-dire qu’ils ne mangent pas suffisamment, n’ont pas les habits adaptés ou ne partent pas en vacances. Le constat est le même du côté des étudiants. Les demandes d’aide de leur part au CPAS ont explosé et il n’y en a jamais autant qu’aujourd’hui forcés à prendre un job étudiant pour faire face aux prix qui explosent. Nous voulons offrir à ces jeunes un meilleur départ dans la vie que celui-ci.
Concernant le soutien scolaire, beaucoup ont recours à des cours privés, mais beaucoup ne sont pas capables d’en payer. Depuis 2019, dans les grandes villes, Redfox, le mouvement de jeunes du PTB, organise du soutien scolaire en période d’examen. Chaque année, les jeunes y participent plus nombreux. Qu’est-ce que nous proposons ? Un endroit calme où les jeunes peuvent travailler avec la présence de quelques enseignants qui peuvent aider au besoin. Nous voulons que la ville organise un soutien scolaire gratuit à l’image de ce que nous organisons déjà.
Nous voulons aussi nous assurer que tous les élèves et étudiants d'Ath aient accès à une nourriture de qualité et à prix démocratiques, ainsi qu'à des fruits gratuits. À Ath, de belles avancées ont déjà été réalisées, notamment dans les écoles maternelles. Nous poursuivrons cet effort pour le généraliser à l’ensemble des écoles de la commune. Nous utiliserons les leviers à notre disposition pour également encourager les hautes écoles et universités à s’inscrire dans cette même logique en proposant des repas qualitatifs à bas prix. Dans la même logique, les écoles seront munies de distributeurs de protections hygiéniques gratuites.
Tous les élèves n’ont pas accès à une connexion internet à domicile. Par endroits, ils ont accès à des locaux équipés, mais qui ne sont pas ouverts en soirée ou en week-end lorsqu’ils en ont justement besoin. Nous étudierons les possibilités d’élargir par exemple les horaires des bibliothèques et de veiller à ce que les connexions et le nombre de places soient suffisants.
Enfin, il serait important d’augmenter l’offre de kots dans la ville d’Ath, en plus de l’internat pour les jeunes allant à la Haute École.. Nous voulons éviter un effet d’emballement sur le montant des loyers tout en exigeant un niveau de qualité pour ces logements. Pour ce faire, nous prendrons deux mesures. Nous investirons dans des kots publics de qualité. Nous établirons une grille contraignante du montant des loyers. Nous définirons ainsi des prix maximum au mètre carré par quartier.
Deux. Une ville agréable et sécurisée pour les jeunes
- Nous adaptons les transports en communs pour que les jeunes puissent rejoindre leurs cours ainsi que revenir chez eux en toute sécurité, avec notamment une amplitude des horaires déjà fonctionnels
- Nous développons une communication sur les réseaux à l’intention des jeunes sur trois angles : 1) Publicités pour les activités organisées par les différentes collectivités de jeunes; 2) Plateforme d’entraide entre jeunes Athois; 3) Plateforme pour encourager les jeunes à donner leur avis sur ce qu’ils veulent, ce dont ils ont besoin à Ath
- Nous développerons une application pour permettre aux jeunes de signaler s’ils sont en danger ou s’ils ont besoin d’aide
- Comme toutes les tranches de la population, les jeunes doivent se sentir bien dans l’espace public, y trouver leur place. Ils seront consultés sur leurs besoins. Nous améliorerons les espaces de telle manière qu’ils s’y sentent chez eux, avec des terrains de sport, des bancs, des abris, des sanitaires, des plaines pour les enfants, des fontaines d’eau potable…
- Nous ferons en sorte qu’il y reste de la verdure et des espaces verts dans les quartiers, des endroits où jouer et se défouler
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L’offre en transport en commun actuel comporte deux problèmes à Ath. L’amplitude horaire est trop faible. Le dernier train de Mons s’arrête de rouler à 22h à Ath, c’est bien trop tôt par exemple. Nous les élargirons afin qu’ils permettent aux jeunes de participer à des activités ou à des sorties en soirée en pouvant ensuite rentrer chez eux.
Nous voulons développer deux applications. La première permettra de créer davantage de liens entre : 1) les jeunes et les organisations de jeunes , 2) les jeunes entre eux et 3) les jeunes et la ville. La deuxième vise à combattre le harcèlement de rue à l’image de “App-Elles” développé à Liège.
Nous créerons des espaces de rencontre pour les jeunes dans chaque quartier. Ceux-ci méritent d’avoir des espaces de sport et de jeux pour s’entraîner et se défouler, des espaces verts pour se détendre. Nous devons étendre l’offre existante. Il est d’autant plus nécessaire que l’on entretienne à côté d’espaces de foot et de jeu pour ados, une plaine pour les petits soit disponible, ainsi que des espaces pour d’autres sports ou activités, des abris, des sanitaires, des fontaines d’eau... L’aménagement d’un quartier devra faire l’objet d’une discussion avec les jeunes, que nous voyons comme des partenaires pour leur permettre de mieux s’approprier leur espace de vie.
Trois. Une ville accueillante pour les jeunes travailleurs et ouvriers
- Nous établissons une grille contraignante pour limiter les loyers des logements et nous voulons plus de logements sociaux
- Nous interpellons la Région wallonne pour faciliter l’accès aux jeunes aux prêts sociaux pour l’achat d’un logement
- Nous faciliterons l’accès aux différents zonings industriels de la région depuis Ath
- Au lieu de sous-traiter les missions des agents communaux à des entreprises qui créeront des emplois précaires, nous créons des emplois publics de qualité et à durée indéterminée, avec l’objectif de former des jeunes
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L’arrivée dans la vie active n’est pas évidente pour les jeunes. Ils restent de plus en plus tard chez leurs parents. L’accès au marché du travail n’est pas toujours simple non plus. Nous voulons aider ces jeunes. S’il y a bien un moment-clé où ils ont besoin d’un sérieux coup de main, c’est celui-ci.
Nous voulons faciliter l’accès à un logement aux jeunes en tant que locataire ou que propriétaire. D’abord, comme pour les kots, nous établirons une grille contraignante pour limiter les loyers. Nous observons dans certains quartiers des phénomènes de spéculation. Ainsi, dans chaque quartier, un prix maximum sera fixé au mètre carré et selon l’état du logement. Nous voulons aussi comme expliqué dans le chapitre logement davantage de logements sociaux. Enfin, nous voulons utiliser les leviers disponibles pour encourager la région wallonne à rendre plus accessible à ces jeunes les prêts sociaux pour ceux qui veulent acheter.
Les transports en commun actuels présentent un problème important pour les travailleurs qui veulent les utiliser. Ils ne desservent pas bien les zonings industriels. Les travailleurs à pause n’ont que rarement la possibilité d’utiliser les transports en commun. Nous adapterons l’offre pour que les jeunes aient plus facilement accès à ces emplois dans les zonings.
Enfin, nous voulons investir dans des emplois de qualité dans les services communaux. Nous voulons donner leurs chances à de nombreux jeunes via des contrats de qualité.
Quatre. Une ville au service et à l’écoute des jeunes et de leurs organisations
- En tant que ville antifasciste, nous encourageons toutes les écoles à soutenir leurs jeunes dans l’organisation des actions et activités telles que le 21 mars contre le racisme et le 8 mars contre le sexisme, par exemple
- Nous fournissons aux différentes organisations de jeunes et aux collectifs étudiants des locaux et du matériel pour leurs activités. Nous mettons ces organisations en avant dans les écoles et via les différents canaux de communication de la ville
- Nous développons un Conseil Consultatif Communal de la Jeunesse. Il sera composé de jeunes dès 14 ans, volontaires et élus, afin de fournir des avis sur la politique communale qui les concerne. Ce conseil de la jeunesse disposera de capacités d’initiative auprès du Conseil communal. Ainsi, les jeunes pourront inscrire des points à l’ordre du jour
- Nous soutenons les maisons de jeunes existantes et futures via l’engagement d’assistants sociaux qui peuvent aider les jeunes dans leurs recherches d’emploi et de logement
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Les jeunes ont des choses à dire et ont besoin d’être soutenus. Notre ville doit assumer ces deux rôles. De plus, les jeunes sont déjà aujourd’hui organisés par toutes sortes de collectivités. C’est important que notre ville les soutienne.
Depuis peu, Ath est une ville antifasciste. Les jeunes n’ont pas attendu cette date pour se mobiliser contre le fascisme. Nous voulons aider les jeunes à poursuivre leurs actions du 21 mars contre le racisme et du 8 mars contre le sexisme. En effet, ce n’est pas encore habituel pour les écoles et leur direction de voir leurs jeunes organiser un rassemblement ou une action.
Nous voulons faciliter l’accès à des locaux adaptés et à du matériel aux organisations et mouvements de jeunes aussi pour permettre à des nouvelles organisations de se créer. Y compris pour les collectifs étudiants. Ensuite, en tant que ville, nous pourrons aider à faire connaître ces groupes et leurs activités via les écoles de la commune ainsi que via nos canaux de communications.
Comme tous les citoyens, les jeunes doivent avoir la parole sur la manière de développer la ville. Un projet dans un quartier doit intégrer les jeunes au même titre que les autres habitants. Nous voulons les associer à la réflexion, en allant activement les chercher pour les impliquer. La mise en place et le développement d’un véritable Conseil Consultatif Communal de la Jeunesse sera aussi une ouverture pour que les jeunes, dès 14 ans, aient leur mot à dire sur la politique qui les concerne, pour qu’ils puissent exprimer leurs besoins, envies, idées,... Ils pourront inscrire des points à l’ordre du jour du Conseil communal, en amenant des initiatives, des projets, mais aussi en adressant des remarques ou questions par rapport à des décisions politiques qui les touchent, eux ou leur quartier.
Enfin, nous constatons que les jeunes qui entrent dans la vie active n’ont pas toujours le soutien nécessaire pour trouver un logement, pour trouver un emploi ou encore pour certaines procédures administratives. Or c’est un moment-clé de leur vie. Les maisons de jeunes n’ont pas toujours suffisamment de personnel pour gérer ce genre de demandes. Là où il y a des maisons de jeunes, nous voulons leur proposer le soutien d’un assistant social. Là où il n’y en a pas, nous ouvrirons des antennes avec cet objectif.
Les jeunes athois ne s'intéressent que très peu à la vie politique de leur ville, il serait important de pouvoir les informer peu à peu à celle-ci, pour qu’ils puissent exprimer leurs désirs en termes de politique en plus d’exprimer leurs attentes face à la ville.
Cinq. Nous multiplierons les initiatives sportives, festives et culturelles pour la jeunesse
- Nous lançons une « carte culture » pour les jeunes de moins de 25 ans. Nous voulons renforcer l’accès des jeunes à la culture, car elle stimule la créativité, ouvre l’esprit, comme elle peut aussi constituer un moment de loisir agréable. Cette carte sera utilisable dans les différents lieux culturels de la commune
- Nous visons à avoir une maison de jeunes par 10.000 habitants sur Ath et ses villages
- Nous proposons aux Maisons de jeunes et aux différentes organisations de jeunes du matériel pour créer du contenu numérique et pour composer de la musique
- Dans les structures sportives locales, nous sommes attentifs à donner une place aux filles. Spontanément, on voit que ce sont plutôt les garçons qui s’approprient les agoras, etc. Nous veillons donc à organiser aussi des activités pour le public féminin
- Chaque jeune a le droit d'avoir des infrastructures sportives et une piscine dans son quartier, avec des activités de club mais aussi un libre accès. Nous étudions par exemple la possibilité de mettre les infrastructures des écoles à disposition en soirée ou le week-end, en investissant dans des animateurs et des concierges
- Nous mettons à disposition des jeunes artistes locaux des espaces extérieurs ainsi que des immeubles inhabités qui leur serviront de lieu de rencontre, afin qu’ils puissent y exercer leur art. C’est indispensable tant pour les graffeurs que pour les artistes de rue en général
- Lors de festivals ou de festivités communales, les artistes athois devront être mis en lumière. Nous organisons avec leur implication des festivités ayant pour but de mettre leurs talents en valeur
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Ath a tout pour proposer des activités culturelles et sportives pour les jeunes. Un théâtre, un cinéma, des concerts et festivités par mois et des lieux de savoir où conférences et débats s’organisent. Pourtant, une partie de la jeunesse n’y a pas nécessairement accès. Même si le cinéma est à 6€ pour les moins de 26 ans à Ath, ça reste un budget au final Nous voulons que les jeunes de moins de 25 ans disposent d’une « carte culture » communale d’une valeur de 500€. Cette carte leur donnera un accès à un ensemble d’événements et d’activités via les partenaires culturels de la Ville. Une offre la plus large possible, pour que chaque jeune puisse s’orienter selon ses intérêts.
Nous voulons aussi attirer une attention particulière pour les jeunes femmes dans les lieux sportifs. Spontanément, nous constatons que les différents lieux sont plutôt occupés par des garçons. Nous organisons des créneaux avec des activités qui vont attirer un public plutôt féminin.
Enfin, nous voulons aider à la création de maisons de jeunes dans la ville et aider celles-ci à s’équiper en matériel pour aider les jeunes à créer du contenu numérique.